Description du livre
Dieu que les femmes sont orgueilleuses quand elles se savent aimées ! Montriveau ny tient plus ; les minauderies quAntoinette de Langeais oppose à la passion dévorante quil lui voue exacerbent son désir de vengeance. Balzac analyse ici les jeux de séduction qui distraient le monde tout en en accélérant la chute. Jeune épouse corrompue par lhypocrisie, la duchesse multiplie les caprices, masquant une recherche désespérée de lamour absolu. Prête à tout pour un homme digne de ses aspirations, elle se heurte à laveuglement de Montriveau, membre des « Treize », dont la seule ambition est de soumettre le monde à leur volonté. La loi du nombre sera la plus forte, et la sanction irrévocable. Existe-t-il plus cuisant outrage pour un amant que de voir la femme quil convoite se jouer ouvertement de lui ?