Description du livre
Ce volume examine la participation des entreprises appartenant à des minorités ou à des femmes à la recherche technologique, en mettant l'accent sur les différences dans les résultats de la recherche pour ce qui est de la commercialisation. Plus précisément, les auteurs étudient empiriquement la corrélation entre les technologies des projets financés dans le cadre de la phase II du programme de recherche sur l'innovation dans les petites entreprises (SBIR) et la démographie minoritaire ou selon le sexe des propriétaires des entreprises qui mènent la recherche. Cette étude offre l'occasion non seulement d'examiner les investissements des organismes du secteur public dans la recherche, mais aussi de déterminer s'il existe des écarts de race et/ou de sexe dans la participation de ces entreprises à des activités novatrices. Il fournit également un moyen de comprendre l'innovation des minorités et des femmes dans l'écosystème entrepreneurial.
Les investissements dans la recherche fondamentale en sciences et en technologie et les investissements dans le capital humain par le biais de l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) sont des composantes de base importantes de l'innovation. Deux méthodes pour stimuler l'innovation consistent à 1) accélérer la commercialisation de la recherche financée par le gouvernement fédéral et 2) offrir des possibilités aux minorités sous-représentées et aux femmes dans l'écosystème entrepreneurial. Malgré cette compréhension, il existe toujours une disparité dans les taux d'hommes et de femmes instruits dans les domaines des STIM qui participent à l'entrepreneuriat. En outre, le lien entre la sous-représentation des minorités et des femmes dans les domaines des STIM est en corrélation avec l'entrée et la performance des entrepreneurs. Le présent ouvrage approfondit ces constatations et estime la probabilité (1) qu'un projet de recherche financé soit mené à terme, (2) que la technologie mise au point soit commercialisée et, enfin, (3) que la technologie commercialisée réussisse sur le marché (c.-à-d. que l'entreprise gagne des revenus et une part du marché grâce à cette technologie).