Description du livre
Cet ouvrage jette les bases empiriques de la création de programmes plus vastes de prévention et d'intervention pour lutter contre le piratage numérique. Il aborde les facteurs psychosociaux, culturels et criminologiques associés au piratage numérique afin de mettre en place des mécanismes de résolution de problèmes plus efficaces. Le piratage numérique, y compris le piratage en ligne, implique la copie illégale de documents protégés par le droit d'auteur. Cette pratique coûte chaque année des milliards de dollars à l'industrie du logiciel, à l'industrie du divertissement et aux gouvernements. Les rapports de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et de la Business Software Alliance (BSA) considèrent le piratage en grande partie à la lumière de facteurs économiques ; l'hypothèse étant que seuls ceux qui n'ont pas les moyens de se procurer des copies légitimes de logiciels, de musique et de films s'y livrent. S'appuyant sur des recherches et des théories de diverses disciplines comme la psychologie, la sociologie, la criminologie et le droit, les auteurs ont conçu une étude empirique pour comprendre la contribution des facteurs psychologiques, culturels et criminologiques au piratage numérique. Les chapitres comprennent des données provenant de l'Inde et de la Chine, qui continuent de figurer sur la liste de surveillance prioritaire des rapports spéciaux 301 de l'OMPI, et de la Serbie, qui figure quatre fois sur la liste de surveillance. Ils examinent le rôle de la maîtrise de soi, de l'efficacité personnelle, de la sévérité perçue de la punition, de la sensibilisation au piratage numérique, de l'influence des pairs, des techniques de neutralisation, de la recherche de nouveautés, des facteurs pro-industriels et d'autres facteurs socio-démographiques dans la prédiction du piratage numérique.
Cet ouvrage s'adresse à un large lectorat, composé d'universitaires et de chercheurs en psychologie, criminologie et justice pénale, droit et droits de propriété intellectuelle, sciences sociales et technologies de l'information, ainsi que de responsables politiques, pour mieux comprendre et traiter le phénomène du piratage numérique.