Description du livre
Dans cet ouvrage, Alexander Rosenthal Pubul présente un vaste examen de l'ancienne question philosophique : "Qu'est-ce que la bonne vie ? tout en abordant comment les arts libéraux peuvent nous aider à répondre à cette question. La philosophie grecque faisait la distinction entre le "noble" (ce qui est bon en soi) et le simplement "utile" (bon pour autre chose). Pour Aristote, le bien le plus noble et le plus excellent est la sagesse elle-même. C'est pourquoi la vie théorique consacrée à l'amour de la sagesse pour elle-même - la philosophie - est la plus élevée et la plus excellente.
Cet ouvrage théorise les origines de la modernité dans une rébellion contre cette conception grecque qui se traduit par une inversion complète de la hiérarchie classique. Francis Bacon reconcevant le but de la connaissance comme pouvoir, a intronisé la technologie sur la philosophie et les arts libéraux. Le développement de la révolution baconienne moderne met progressivement de côté les arts libéraux, à mesure que l'utilité économique et technique pratique devient la norme de valeur. En évaluant ce problème, le livre s'engage dans un vaste voyage à travers des disciplines comme la philosophie, l'histoire, l'art, la politique et la science. C'est aussi une véritable tournée à travers la tradition intellectuelle occidentale, avec Socrate, Platon, Aristote, Cicéron, Sénèque, Thomas d'Aquin, Bacon, Descartes, Hume, Kant, Nietzsche, Dewey, Berdyaev, Einstein et Heidegger. Elle plaide l'urgence de préserver les idéaux culturels humanisants des anciens classiques contre la tyrannie moderne de l'utilité et les dangers d'une nouvelle barbarie.