Description du livre
Préface de Carlo Ripa di Meana, ancien commissaire européen à l’environnement,
ancien ministre italien de l’environnement.
Organisées par les Nations-Unies depuis 1995, les COP (Conference of
Parties) rassemblent chaque année des milliers de délégués scientifiques,
de responsables politiques et des ONG du monde entier, dans l’objectif
d’analyser et de limiter l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
A l’occasion de chaque COP, le scenario est le même : une intense
campagne médiatique accompagnée d’images saisissantes et dramatiques
pour mobiliser les opinions autour de l’urgence climatique, de grandes
promesses inscrites dans le communiqué final, pour aboutir en définitive à
un résultat proche du néant : depuis le sommet de Rio en 1992, les émissions
mondiales de CO ont augmenté de 65%.
Comment est-il possible qu’autant de moyens aient été déployés depuis
30 ans, qu’autant de scientifiques et de dirigeants se soient mobilisés, pour
aboutir à un tel échec ?
Présent dès le départ des COP et immergé, pour le compte de l’UE, au
coeur des recherches sur les questions climatiques et énergétiques, Samuel
Furfari apporte des réponses documentées à cette question que beaucoup
se posent.
Il raconte de l’intérieur les méthodes de fonctionnement et les contradictions
de ces gigantesques réunions au très fort retentissement médiatique et
fait comprendre pourquoi ces grandes messes internationales ne servent
finalement qu’à entretenir l’illusion d’une action collective.
Ingénieur, docteur en Sciences appliquées, Samuel Furfari a travaillé pendant
36 ans à la direction générale de l’énergie de la Commission Européenne. Depuis
23 ans il enseigne la géopolitique de l’énergie à l’Université libre de Bruxelles et à
l’ESCP, il est l’auteur d’une vingtaines d’ouvrages dont Énergies, mensonges d’état (L’Artilleur, 2024).